L’association Projecto Vitó soutient la mise en œuvre et la gestion de la réserve de biosphère de Fogo, au Cap-Vert, désignée par l’UNESCO en 2020.
L’association Projecto Vitó est l’une des principales ONG environnementales du Cap-Vert. Fondée en 2010, elle œuvre pour la préservation des ressources naturelles marines, côtières et terrestres du pays. Son siège se situe sur l’île de Fogo, au sud du Cap-Vert, mais elle déploie son action à l’échelle nationale, soit dans six des dix îles de l’archipel.
À travers ce projet, l’association poursuit une triple finalité: la protection d’arbres et plantes menacés, l’appui à la gestion des zones protégées et le soutien à la mise en place des sites récemment déclarés réserves de biosphère par l’UNESCO au Cap-Vert.
Fogo est l’une des deux premières réserves de biosphère de l’archipel désignées par l’UNESCO en 2020. Peu de mesures ont toutefois été prises jusqu’ici pour donner à cette classification une portée concrète. L’un des grands axes du projet est donc de soutenir les pouvoirs publics cap-verdiens dans la mise en place des réserves de biosphère de Fogo, à travers des actions de communication et des outils de gestion.
Six îles de l’archipel entrent dans le périmètre du projet: Santo Antão, São Vicente, São Nicolau, Santiago, Fogo et Brava. L’action portera sur deux des espèces d’arbre endémiques inscrites sur la liste rouge de l’UICN: Dracaena draco (VU) et Sideroxylon marginatum (EN). Par ailleurs, plus de 50 espèces de plantes endémiques du Cap-Vert bénéficieront elles aussi de mesures de protection.
Les principales actions proposées sont l’inventaire de l’ensemble des populations des deux espèces d’arbre de l’île les plus représentées; la mise en œuvre du plan de surveillance de la flore du Parc naturel de Fogo; la poursuite des actions de surveillance et d’inventaire des îles de Fogo et Brava; l’élevage en pépinières communautaires de plantes destinées à la reforestation de zones dégradées des îles de Fogo et Brava; des actions de sensibilisation et de développement des capacités techniques de l’équipe de surveillance et de recherche.
