Time for Change est une initiative internationale de cinq ans, financée par Audemars Piguet et pilotée par les Fondations Audemars Piguet, qui mobilise et redonne du pouvoir aux jeunes et aux enseignants, tout en catalysant des dynamiques de changement positif au sein des communautés.
Dans un monde en perpétuelle évolution, éduquer les jeunes ne consiste plus uniquement à leur enseigner la lecture, l’écriture et le calcul. Il s’agit désormais de cultiver leur esprit critique, leur capacité à collaborer avec des personnes d’horizons variés, leur aptitude à résoudre des problèmes complexes, et bien plus encore. Pour leur transmettre ces compétences, l’apprentissage en classe doit devenir un cadre dynamique, ouvert sur le monde réel, afin de renforcer la pertinence de l’éducation.
Time for Change est une initiative internationale de cinq ans, financée par Audemars Piguet et pilotée par les Fondations Audemars Piguet, qui vise à répondre à cet enjeu. Elle mobilise et redonne du pouvoir aux jeunes et aux enseignants dans plusieurs pays – Brésil, Canada, Indonésie, Nigeria, Royaume-Uni et États-Unis –, tout en catalysant des dynamiques de changement positif au sein des communautés.
Mis en œuvre par trois acteurs majeurs du secteur social – Ashoka, First Book et Teach For All –, Time for Change inspire les jeunes issus de milieux défavorisés et offre aux enseignants les outils et la formation nécessaires pour faire de leurs élèves de véritables agents du changement, dans leurs classes, leurs écoles et leurs communautés. Il s’agit de la première collaboration d’envergure entre ces trois organisations, chacune proposant une approche unique pour réduire les inégalités éducatives et favoriser un changement à grande échelle. Ce niveau de coopération globale constitue en soi un modèle de transformation pour l’ensemble du secteur.
À la mi-2025, cette initiative avait déjà mobilisé 178’000 enseignants et 5,3 millions d’élèves, les encourageant à devenir des leaders engagés, capables de résoudre des problèmes, tout en développant des compétences clés du 21ème siècle. Mais son impact va bien au-delà: Time for Change génère un cercle vertueux qui rayonne également sur les enseignants, les familles et l’ensemble des communautés.
Donner aux élèves les moyens de devenir des acteurs du changement
Pour s’adapter aux spécificités de chaque pays, Ashoka, First Book et Teach For All mettent en œuvre des stratégies diversifiées, élaborées en fonction des besoins des enseignants et des élèves, de la culture et des infrastructures éducatives locales, ainsi que des opportunités offertes par des collaborations stratégiques avec des partenaires nationaux de premier plan.
Bien que les approches varient d’un pays à l’autre, l’objectif reste commun: inspirer une génération de jeunes à identifier les enjeux propres à leurs communautés et à y apporter des solutions concrètes. Les dispositifs mis en place sont multiples: cocréation de ressources pédagogiques avec les enseignants, organisation de concours de jeunes acteurs du changement, implication des familles et des leaders communautaires, ainsi que développement de programmes de formation pour les enseignants. Ces actions sont déployées dans des contextes aussi variés que les salles de classe ou les terrains de sport. Elles permettent aux jeunes d’explorer les thématiques qui leur tiennent à cœur – à l’école, dans leur quartier ou dans le monde – et offrent aux enseignants les moyens de se former pour les accompagner dans la conception et la mise en œuvre de leurs solutions.
Les élèves sont ainsi encouragés à s’engager dans un large panel d’initiatives porteuses de changement, avec un impact tangible. Voici quelques exemples:
- Aux États-Unis, des élèves ont créé un potager pour approvisionner leur école en produits frais issus d’une agriculture durable.
- Au Nigeria, des élèves ont ouvert un salon de tresses afin d’aider des camarades à générer des revenus et pouvoir ainsi retourner à l’école, en réponse à un problème d’absentéisme chronique.
- Au Canada, des élèves ont mis en place un programme sportif au sein de leur école pour favoriser l’inclusion des nouveaux arrivants et des élèves souvent exclus des activités sportives.
- Au Royaume-Uni, la requête d’un élève de primaire d’avoir accès à plus de livres reflétant la diversité a déclenché un débat à l’échelle de l’établissement sur les questions d’identité et d’appartenance. Le directeur a qualifié cette initiative d’acte de leadership remarquable.
- En Indonésie, une collégienne, soutenue par son enseignante, a lancé une initiative contre le harcèlement, visant à promouvoir la santé mentale dans son établissement. Comptant déjà 30 membres, le projet est en cours de réplication dans des écoles voisines.
Mais l’impact le plus significatif réside souvent dans le devenir des élèves:
- Au Brésil, des jeunes filles de communautés défavorisées ont créé un collectif de conteuses militant pour l’égalité des genres et contre les violences faites aux femmes.
- Au Royaume-Uni, des enseignants ont constaté que les élèves se portaient plus souvent volontaires pour mener des initiatives scolaires, faisant preuve d’une plus grande confiance en eux et d’un sens accru de l’initiative. «Avant, [les élèves] attendaient les consignes. Aujourd’hui, ce sont eux qui prennent les devants.» – Un enseignant, Cardiff, Royaume-Uni
- De manière générale, les élèves qui participent à Time for Change manifestent une réelle prise d’initiatives et n’hésitent pas à dialoguer avec les décideurs pour impulser des changements au sein de leurs écoles et de leurs communautés.
Time for Change a également des retombées concrètes et positives sur l’apprentissage des élèves. Les enseignants observent une assiduité plus régulière, des relations entre pairs renforcées et une participation accrue en classe. En retour, l’initiative transforme l’estime que les jeunes ont d’eux-mêmes, ainsi que la manière dont les communautés les perçoivent.
Transformer les enseignants aujourd'hui et pour les générations futures
Time for Change n’inspire pas uniquement les élèves; le programme redéfinit également le rôle des enseignants et ravive leur vocation. Plus que de simples instructeurs, ils délèguent davantage de responsabilités à leurs élèves et les encouragent à s’impliquer activement dans leur apprentissage. Comme le souligne un éducateur: «Enseigner le changement a tout changé. J’ai compris que je n’avais pas toujours besoin d’être sur le devant de la scène. Je peux créer un espace où mes élèves peuvent briller, s’approprier leur apprentissage et développer leurs talents.»
Le programme a également influencé les attitudes et les convictions des enseignants quant à ce qu’ils se sentent capables d’accomplir. Un éducateur au Nigeria confie: «Enseigner le changement a modifié mon regard: je suis passé de la croyance qu’il est impossible de changer le Nigeria… à la conviction que chacun a le pouvoir d’agir.» De son côté, un enseignant expérimenté aux États-Unis évoque le renouveau qu’il a ressenti après l’épuisement causé par la pandémie de Covid-19: «Je suis dans ma quinzième année d’enseignement, et les dernières années ont été épuisantes. Les leçons tirées de Time for Change ont ravivé ma réflexion et mon engagement.»
Donner aux enseignants les outils et la formation nécessaires pour faire évoluer leur état d’esprit et soutenir les initiatives portées par les élèves leur permet de transformer la vie des jeunes et d’avoir un impact durable sur les communautés – aujourd’hui comme dans toutes les futures classes qu’ils accompagneront.
Un changement culturel mesurable
À travers les pays, les résultats de Time for Change sont impressionnants: lorsque l’éducation au changement est introduite, les élèves commencent à se percevoir comme des acteurs du changement, et les enseignants retrouvent leur motivation en adoptant un nouveau rôle: celui d’inspirer les jeunes à passer à l’action. Après avoir participé à Time for Change[1]:
- 80% d’élèves mènent des actions de changement, contre 27% au départ.
- 95% des enseignants se considèrent comme des acteurs du changement, contre 58% initialement, et 93% se sentent capables de générer un changement positif, contre 40% auparavant.
Ce qui est également clair, c’est qu’il existe un immense potentiel pour continuer à innover et à apprendre du changement porté par les jeunes – et l’intérêt pour Time for Change ne cesse de croître. À la mi-2025, soit la quatrième année du programme, plusieurs objectifs fixés pour la cinquième année avaient déjà été atteints, voire dépassés.
On dit souvent qu’il faut tout un village pour élever un enfant. Mais avec Time for Change, on constate que les jeunes ont le pouvoir d’élever tout un village.
[1] Ces chiffres sont issus d’enquêtes d’impact menées dans trois pays: l’Indonésie, le Nigeria et les États-Unis.
