De 2016 à 2022, 190 hectares de forêts touchées par des feux récurrents ont pu être reboisés par semis direct de plus d’une vingtaine d’espèces et par 340’000 macro-boutures de Gliricidia sepium.

Restauration et préservation des forêts de l’île de Florès, Indonésie

Partenaire
Cœur de Forêt
Axe(s)
Conservation/restauration | Sensibilisation
Durée du projet
2022 → 2025
Lieu(x)
Indonésie
Lien(s)
www.coeurdeforet.com
Photos
Cœur de Forêt

L’île de Florès est située dans l’archipel de la Sonde en Indonésie. Les hauteurs de l’île sont recouvertes d’une végétation tropicale abondante qui s’estompe jusqu’à atteindre une végétation plutôt sèche sur les côtes. Chaque année, l’île de Florès est fortement touchée par la pratique du brûlis, qui entraine une réduction des espaces forestiers et une dégradation des ressources en eau. Ces feux sont principalement causés par les éleveurs dont la volonté est de créer des pâturages, ainsi que les agriculteurs contrôlant mal le défrichage de leurs parcelles. De plus, les faibles revenus générés par les quelques productions locales n’offrent pas de perspectives suffisantes aux jeunes, alors même que les connaissances sur la pharmacopée traditionnelle et les traditions locales disparaissent d’une génération à la suivante.

Face à ces constats, le projet «Restauration et préservation des forêts de l’île de Florès, Indonésie», initié en 2014, vise à préserver les espaces forestiers existants et appuyer le développement d’activités génératrices de revenus pour les producteurs. Ainsi, le projet intègre chaque année un programme de sensibilisation des populations locales, un soutien aux producteurs locaux et à la création de filières de commerce équitable (vanille, huiles essentielles, etc.), ainsi qu’une campagne de plantation au sein des villages afin de reboiser des collines dégradées, préserver des sources d’eau ou diversifier les cultures agro-écologiques.

Depuis 2016, une nouvelle technique de restauration des écosystèmes forestiers a vu le jour. Elle a déjà permis de reboiser près de 190 hectares de forêts touchées par des feux récurrents par semis direct de plus d’une vingtaine d’espèces et par 340’000 macro-boutures de Gliricidia sepium. Améliorée progressivement au fil des ans, la méthode a également été complétée par la réalisation d’un diagnostic forestier permettant d’analyser la typologie et la composition des massifs forestiers, d’étudier les rapports qu’entretiennent les populations locales avec la forêt, et de rechercher des alternatives à l’usage du feu par les éleveurs.

Autres projets

Inscrivez-vous à notre newsletter pour être au courant de nos dernières actualités.