La couverture de mangrove est passée de 2 à 51 hectares, et la prise de crabe par pêcheur de 249 grammes à plus de 6 kilogrammes.
Les mangroves de Madagascar disposent d’une biodiversité marine d’importance mondiale et jouent un rôle majeur pour fournir les moyens de subsistance traditionnels et alimenter les pêcheries de certaines des communautés côtières les plus vulnérables au monde. Cependant, elles subissent une déforestation pour le bois, le charbon de bois et les plantations, avec des taux de perte de ces écosystèmes dépassant 3,5% par an dans certaines régions.
Le projet «Forêts bleues» a contribué à la conservation et la restauration des forêts de mangrove et des pêcheries de Belo sur Mer, sur la côte ouest de Madagascar, ce qui a aidé directement plus de 1’500 pêcheurs basés à Menabe et bénéficié indirectement à près de 7’000 personnes vivant dans les zones côtières de la région.
Blue Ventures a formé des associations communautaires et des groupes villageois de gestion forestière à la gouvernance des forêts de mangrove. L’organisation les a aidés à développer et à mettre en œuvre des plans de gestion prévoyant la replantation des zones de mangrove dégradées. Elle a offert une formation au suivi des taux de survie des mangroves et à la mise en place de comités de surveillance communautaires chargés de faire respecter les règlements locaux régissant l'utilisation des ressources marines et côtières.
À travers le projet «Forêts bleues», Blue Ventures a contribué à lutter contre les facteurs responsables de la déforestation et de la surexploitation des ressources halieutiques, en aidant les communautés à développer des moyens de subsistance alternatifs capables de leur offrir le répit financier dont elles ont besoin pour s’engager dans la conservation marine et la gestion des ressources naturelles locales.
À l’issue du projet, la couverture de mangrove est passée de 2 à 51 hectares, et la prise de crabe par pêcheur de 249 grammes à plus de 6 kilogrammes, témoignant du succès des mesures entreprises, tant pour l’environnement que pour les communautés locales.
