Protéger les peuples indigènes, c’est sauvegarder leurs savoirs ancestraux et leurs pratiques durables, indispensables à l’équilibre des écosystèmes forestiers.
L’Amazonie péruvienne, qui s’étend sur 750’000 km2 et couvre plus de 60% du territoire national, est l’un des 36 hotspots mondiaux de biodiversité. Cette région est la plus riche biologiquement de la planète: elle compte plus de 34’000 espèces végétales et animales, dont la moitié sont endémiques. Elle renferme par ailleurs environ un sixième de la flore mondiale, ce qui la place en première position pour la diversité végétale. Sa richesse culturelle est également remarquable, avec 51 peuples indigènes.
Malgré cette importance, l’écosystème et ses habitants sont confrontés à de nombreuses menaces. Dans le Gran Pajonal, région isolée du centre de l’Amazonie péruvienne historiquement habitée par le peuple ashéninka, la déforestation s’accélère sous l’effet de l’arrivée de colons et des pressions liées à l’exploitation forestière.
Ces invasions entraînent souvent des pratiques destructrices: agriculture intensive, plantations illégales de coca et bûcheronnage. Les impacts environnementaux sont considérables. Selon le Programme national de conservation des forêts du Pérou, le district de Raymondi enregistre la plus forte perte de couverture forestière du pays. Pourtant, il est reconnu que les populations indigènes sont les meilleures gardiennes de la forêt.
Nouvelle Planète œuvre en Amazonie péruvienne depuis plus de 30 ans avec son partenaire local, le CEDIA (Centre pour le développement des peuples indigènes d’Amazonie). Les communautés ashéninkas du Gran Pajonal sont à l’origine du projet soutenu par la Fondation Audemars Piguet pour les Arbres et souhaitent changer la donne en collaborant activement avec le CEDIA et Nouvelle Planète.
La consolidation des droits territoriaux des peuples amazoniens est essentielle pour leur autonomie et pour renforcer leur rôle de protecteurs de la forêt. Ce projet vise également à soutenir leurs efforts contre l’exploitation forestière et à préserver la forêt amazonienne. Protéger ces communautés, c’est aussi sauvegarder leurs savoirs ancestraux et leurs pratiques durables, indispensables à l’équilibre de cet écosystème unique.
